NEW YORK BABY Fruit d'une extraordinaire fusion ethnique, Diana Barrows est un enfant terrible de la scène new-yorkaise. A peine sortie du berceau, elle apprend le piano, le chant, la danse et... l’art de séduire en tournant des spots publicitaires pour les couches-culottes et les boîtes de cornflakes. A l’âge où d’autres font encore des pâtés de sable dans les cours de récréation, elle débute dans la comédie: jouant des rôles à la Shirley Temple, lors de galas présidentiels à la Maison Blanche. Quelques années plus tard - après avoir fait rire James Cagney en lui rendant hommage dans un numéro de claquettes - elle devient l’égérie chantante et dansante du groupe New York Fire Crackers, qui cartonne au Japon. Une licence d’Art Dramatique de l’université de New York (N.Y.U.) en poche, elle s’attaque ensuite tout à la fois au monde du théâtre, du cinéma, de la télé et de la comédie musicale. Sur scène, à Broadway, elle joue, entre-autres, une remarquable Trixie, dans La Chatte sur un toit brûlant . Elle participe aussi à de nombreuses productions théâtrales Off-Broadway, telle que Panama Hattie, où elle incarne Géraldine, et Amaryllis, dans Music Man. A la télé, elle se déchaîne avec cocasserie dans de nombreuses séries (Knots Landing,...), sitcoms (Charles In Charge,...) et fictions (Addicted to his love,...). Au cinéma, à L.A., elle décroche des rôles joliment variés dans des thrillers d’horreur (Vendredi 13, VII,...), dans des chroniques romanesques (Touche pas à ma fille,...), des polars branchés (Ford Fairlane,...) ou de juteuses parodies (Ma mère est un loup-garou,...). On entendra aussi sa voix incandescente dans un grand nombre de pubs et de dessins animés (Retour vers le futur,...). Ses rares répits, Diana Barrows les met à profit pour apprendre le japonais; ou pour se perfectionner dans la pratique de la samba, de la lambada et du gangsta hip-hop. Ces dernières années - en Europe, au Brésil, à L.A. - elle n’a cessé de revenir à l’une de ses nombreuses sources: apparaissant aussi bien dans des pièces avant-garde, telle que As Larvas, montée à Rio, en portugais; que dans des comédie cubaines (Juventud Divino Tesoro) ou dans de grands classiques, telle que La Jeune Femme capricieuse de Vega Carpio: où s’exprimer en vers espagnols du XVIème siècle semble sa vraie nature et «les critiques s’accordent pour dire qu’elle est étourdis-sante!». Vinrent aussi une série d’expériences ésotériques en Nouvelle Vague digitale, et quelques contributions éclatantes à des projets plus conventionnels, telle que la comédie musicale, Time is Money, où l’évocation de grands standards du genre était la règle du jour. («La vie, dit-elle, est une expérience dans le labo de la liberté du Monsieur là-haut. Or la liberté ne sait pas rester passive.») Pour sûr, ce qui rend chacune de ses nouvelles directions remarquables ne tient pas uniquement au fait qu’elles ajoutent à l’arsenal de ses compétences, mais que - fidèle à ses styles précédents - elles l’aident à maintenir «l’ensemble de ses trucs toujours sous contrôle» («...keep her shit always in check»). Regardez, vous verrez. Ecoutez aussi. Car Barrows est également une chanteuse prolifique. Son premier single, Looking for You (Random Records), a droit à un accueil enflammé au sein des radios et des discothèques de la côte Ouest. Pour être tout à fait juste envers son parcours musical (et personnel), il faut encore évoquer sa passion pour les voyages - Barrows est un badaud du globe - et son souci de toujours transformer ses leçons de planète en leçons de musique (et de danse ); évoquer aussi ses nombreuses collaborations à des groupes brésiliens, ainsi que son étonnante œuvre enregistrée au Japon - en Japonais! - 30 Days Ago (Kitty Records). Comme tous les crooners latins, Barrows considère sa voix son instrument. Ces temps-ci, «la pétillante Diana Barrows» - c’est l’Agence France-Presse qui parle - a choisi de charmer le marché francophone avec un tube des années 70 dont tout le monde se souvient encore: Michel. La raison en est que le compositeur, tombé complètement sous le charme de ses espiègles chansons latino, a tenu à ce qu’elle nous en donne une nouvelle version aux subtiles inflexions R&B / glam. Dans ce nouveau traitement que lui réserve Barrows, Michel dope la B.O. du film, Drôle de Félix. Diana Barrows prépare actuellement un projet de comédie musicale sur la vie de Frida Kahlo. Avec d’autres projets en préparation, elle est à l’affiche d’un film adapté de La Société du Spectacle de Guy Debord - dont les critiques nous disent «qu’elle nous fait entendre la voix pour la première fois!». CV FORMATION LANGUES: Parle couramment l’anglais, le français, le portugais, l’espagnol et l’Italien; notions de japonais CINÉMA TELEVISION BROADWAY / OFF BROADWAY / THÉÂTRE DOUBLAGE DE VOIX ET PUBLICITÉ ENREGISTREMENTS
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